l équipe de foot de choye , je suis en bas

à gauche

                  




c est un peu plus tard que mon père eu l’idée de monter une

 équipe de foot au village , il acheta un équipement de

 onze maillots shorts et chaussettes à Besançon ainsi 

qu’un ballon en cuire , la couleur était le jaune orange

 pour les maillots , shorts et bas bleus . il

réussit à rassembler au village , une douzaine de

 joueurs plus ou moins expérimentés et à installer un

 terrain de

foot dans la prairie , il était le dirigeant , arbitre ,

 entraîneur , transporteur de tout ce petit monde .

e premier match contre Valay se termina par une

 défaite de dix buts à un , et le seul but marqué le fut 

par

moi , j’étais au bon endroit au bon moment !!

J’avais douze ans et j’étais le plus jeune mais il y avait

 des joueurs de tous les ages pour aller jusqu’à trente

 ans . ce match se déroulant à Valay mon père avait

 emmené toute l’équipe dans son camion de l’époque

 qui était une camionnette mille kilo Renault , les 

joueurs assis sur des caisses à pommes ,


Les différentes voitures de mes parents :



Avant d’être mariée ,ma mère avait le permis de

 conduire et roulait avec une camionnette FORD A ,

 pour faire les marchés à Besançon , avec ce véhicule , 

il lui est arrivé d’aller au fossé en voulant poursuivre

 un lièvre sur la route de Pesmes , pour essayer de 

l’écraser , elle a eu de la chance dans cet accident , la

 voiture passant juste entre deux cerisiers qui

 longeaient la route à cet endroit , à cette époque 

souvent des cerisiers étaient plantés le long des routes .

                      



une fois  mariée avec Marcel Houzet mon père , ils ont

 conservé cette voiture et lorsque j’avais 2 ou 3 ans ,

 d’après les photos que je possède , mes parents ont 

ensuite acheté un petit camion PEUGEOT 3,5 tonnes , 

avec le dessus de la cabine arrondi , ils l’ont ensuite 

donné à Gaston , le frère de ma mère pour qu’il

 s’établisse dans le commerce , quand il s est marié et 

ils ont acheté à ce moment la , un camion FORD V8 de

 3,5 tonnes pour continuer leur commerce , ils 

vendaient des fruits et légumes ou des graines sur le

 marché de Besançon , je me souviens d’avoir été avec

 eux faire le marché avec la vieille Ford A camionnette

 et être revenu à Choye , placé sur le plateau derrière

 la cabine , à cette époque on ne se souciait pas 

beaucoup de la sécurité !!!

en 1952 ou 1953 mon père a acheté une MAT. FORD 

 V 8 berline des années 1940 et lorsque j’étais interne

 à l’école Saint Joseph à Besançon , ma mère venait me

 chercher avec cette voiture , pour les sorties du 

dimanche . à cette période , ils avaient également 

acheté une camionnette fourgon RENAULT 1000 kg , 

qui servait à faire les marchés de Besançon pour y 

 vendre des fruits et légumes mais qui servait 

 également à ramasser les cerises pour la distillerie de

 Fougeroles au mois de juillet




                               sur la moto de mon père

                             


le camion Peugeot
                                                                



mon père devant son aronde en 1956

En 1956, mon père a acheté une SIMCA aronde Élisée

 neuve de couleur vert amande , avec , il m’emmenait 

jouer au foot lorsque je jouais à l’espérance d’arc les 

gray, à présent c’est mon fils Christophe qui la garde 

en souvenir de son grand père en véhicule de collection ;



Le ramassage des cerises dans les années 1950 ,

toute une épopée!!



il fallait d abord étendre des toiles sous un cerisier , le

 plus souvent le long d une route ou circulaient des 

voitures , puis monter dans l arbre muni de perches , 

une courte et une longue , pour ensuite taper sur les

 branches pour faire tomber les cerises , lorsqu il n y 

avait plus de cerises sur les branches , on descendait 

de l arbre pour relever les toiles et vider les cerises et 

les feuilles dans un gros tas qu il fallait ensuite trier en

 enlevant les feuilles pour conserver que les cerises 

destinées à la distillation et livrées à fougeroles pour 

faire du kirsch ; tout allait bien tant qu il ne passait 

pas de voiture , quand une voiture se présentait , il 

fallait rapidement relever les toiles qui étaient sur la 

route pour ne pas que la voiture écrase les cerises et les

 mette en bouillie , si la voiture ne ralentissait pas , il

 arrivait qu elle accroche une toile et la traîne sur 

plusieurs dizaines de mètres , ce qui faisait hurler ma 

mère !!!!

mes copains du village : Hubert ; Roland et Yves 

 étaient employés par mes parents pour nous aider et 

se faire un peu d argent pendant les vacances . cette

 période du ramassage des cerises durait presque un

 mois , jusqu' à la fête du village fin juillet .                                                                                                                    


Ma Scolarité


à l'école primaire de Choye j'étais bon en

 mathématiques , en sciences ,  en dessin et en

travail manuel , mais je faisais beaucoup de fautes

 d'orthographe ,

le soir on avait des devoirs que j'oubliais souvent

 de faire et je ne lisais jamais , après l'école je 

rentrais souvent chez ma grand mère Marguerite

 qui s'occupait de moi , car mes parents , 

commerçants étaient souvent partis sur les foires

 et les marchés , et je ne pensais qu' à jouer et

 retrouver d'autres copains que je rejoignais avec

 mon petit vélo ,




à 11 ans , mes parents sur les conseils d'un cousin 

 vicaire général (évêque ) à Besançon : l'abbé Vielet ,

 décident de

me mettre en pension , à Saint Joseph à Besançon , ou

 je fais la 7 ème et le début de la 6 ème ,

en 7 eme , tout va bien , je suis un des meilleurs de la 

classe , souvent dans les 5 premiers , au classement 

mensuel mais l année suivante on me met dans une 

classe de 6 ème C , genre classe fond de tiroir parce 

que j’avais fait plus de 5 fautes dans la dictée de

 l’examen d’entrée en 6 ème , je ne supporte pas cette

 orientation et je me sauve du pensionnat en octobre ,

 après avoir acheté un kilo d'oranges dans une épicerie

, je rentre , à pieds , en direction de Choye , distant de 

35 km , au bout de 15 km , à pin l’émagny , je

 rencontre mes parents qui , prévenus viennent sur

 Besançon pour essayer de me retrouver , je marche en

 chaussettes , les savates à la main car j’ ai des

 ampoules aux pieds , mon père me fait

monter dans le camion 1000 kg Renault et me ramène 

à Saint joseph , présenté au directeur , le chanoine

 Barisien , celui-ci me demande les raisons de ma fugue

 , je lui réponds que c’est parce qu’on m’a mis dans

 une classe de 6 ème C de mauvais élèves , il me dit 

alors qu' il va me mettre en 6 ème A , classe des

 meilleurs et on on va voir si je peux suivre dans cette

 nouvelle classe , je suis toujours bon en mathématique

s et autres matières , mais je reste mauvais en 

orthographe ou je fais plus de 5 fautes dans les dictées

; je reste à saint joseph jusqu' aux vacances de Noël , à

 ce moment , mon père va voir Monsieur Gueux ,

 directeur du cours complémentaire de Gy et lui

 demande de me prendre en 6 ème après les vacances

 de noël , il accepte gentiment , je me sens beaucoup 

mieux dans ce petit cours complémentaire ou à

 l’époque on était que 4 ou 5 en 6 ème et ou on était

 regroupé avec les élèves de la classe de 5 ème ; j'y fais 

 le cycle : 6° , 5° , 4° et 3°.


Gy est distant de Choye de 5 km , avec mes copains et

 autres élèves du cours complémentaire , à l époque ;

Hubert petitjean , christian charbonnet , Bernard et 

marcel Guenot , on fait le voyage tous les jours en vélo

 , matin et soir quel que soit le temps , c était pour nous

 un honneur de ne pas prendre le car pour aller à Gy ,

 sauf s il y avait trop de neige ou du verglas , il n y 

avait que les filles qui le prenaient .

Dans ce cours complémentaire de 4 classes , il n y avait

 que deux professeurs , Monsieur Gueux et Madame 

Gueux pour faire cours aux 4 classes , 6 ème et 5 ème

 ensemble pour ne faire qu une classe et 4ème et 3 ème

 de même ensemble pour faire la deuxième classe , à la

 fin de la 5 eme ,

je passe le certificat d'étude ou je suis reçu deuxième 

du canton , et en fin de troisième je suis reçu au BEPC

 que l'on passe à gray , très bon souvenir qu'on fête

 avec les autres élèves reçus ( 11 sur 13 ) , en chantant ,

 bras dessus , bras dessous , dans les rues de Gy , la

chanson à la mode de l'époque et qui était : Bambino 

de Dalida ; on va ensuite au café de Gy pour fêter ce 

succès , boire un pot et écouter des disques 45 tours 

sur les premiers juke box , le temps passe et mon père

 s'inquiète à Choye de ne pas me voir revenir , il vient 

alors à Gy , avec un ami , leless Giroldi , et sa 4 CV , je

 les rencontre en sortant du café et leur annonce la

 bonne nouvelle , on revient ensuite , à choye , eux dans

 la voiture et moi qui suit derrière en vélo , j'ai des ailes

 et on revient à plus de 50 km heure dans le bois de Gy



Lycée Augustin Cournot de Gray


après le BEPC , mes parents m ' envoient au lycée

 Augustin Cournot à Gray ou je rentre interne en

 seconde M prime : une seule langue étrangère :

 l'allemand et sciences naturelles ; les trois années

 se passent très bien , je suis bon élève, j'ai les

 encouragements en seconde et les félicitations en

 première ainsi que le prix d excellence  , j'obtiens

 ensuite le bac mathématiques élémentaires . Je 

suis interne pour la seconde et demi pensionnaire

 pour les deux autres années , je reviens chez moi 

le soir , en scooter vespa , cadeau que m avaient

 fait mes parents pour ma réussite au BEPC , je 

garde un très bon souvenir de ce scooter qui

 fonctionnait parfaitement bien et qui me donnait

 la liberté de me déplacer dans ma jeunesse , et

 avec lequel également j allais aux rendez vous 

avec ma future épouse Henriette .

les réussites aux examens que j ai passés dans ma

 scolarité ont été parmi les meilleurs souvenirs de

ma vie : certificat de fin d études , bepc , 

baccalauréat .

                                          


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