on rapportait cette friture à la maison et on se régalait
à les manger le soir même , cette pêche se passait dans
la rivière , la colombine , derrière le château ou l eau
était peu profonde .’
j ai un souvenir cocasse au sujet de mes copains
Guenot , un jour leur père , en colère ,pour je ne sais
pour quelle bêtise qu’ on avait certainement faite ,
leur courait après en prenant ses sabots à la main et
en leur jetant dessus , heureusement les projectiles
n’atteignirent pas leur cible , et étant présent à cette
scène , j’ai fait profil bas et je suis rentré chez moi .
Avec ces derniers , on s’amusait également à cache
cache autour de leur maison qui était un ancien
moulin ,
et en premiers éveils à la sexualité , on chantait une
chanson érotique d’époque : un deux trois , Marie
couche avec moi ; quatre cinq six , écarte les cuisses
; sept huit neuf , elle rentre toute seule ; dix onze
douze , elle ressort toute rouge . treize quatorze
quinze , il sort un petit singe !!!!
Toujours vers 9 ; 10 ans ,
premiers essais pour fumer la pipe ,
mon père était fumeur , et m’envoyait lui acheter des
cigarette gauloises , chez la Marguerite Vernery ,
celle ci tenait le bureau de tabac du village , il était
rudimentaire , mais elle vendait tout de même une ou
deux pipes et également des paquets de tabac gris
pour ceux qui roulaient leurs cigarettes , un jour
j’achète une pipe et un paquet de tabac gris avec
dans l’idée d’expérimenter tout cela l’après midi
même ;
J’en parle à mes copains : Hubert Petitjean , Daniel
Soupey , Gérard Greffier mon cousin et vers deux
heures
ed l’après midi , nous voila partis , à pieds, en
direction de l’éolienne vers Charcenne ,
( maintenant , il n y a plus d éolienne , mais un
transformateur EDF dans le parc) , déguisés en
bédouins en s étant enroulés dans des grandes toiles
que j’avais prises chez mes parents , ces toiles leur
servaient à ramasser des cerises ; en cours de route ,
on a allumé la pipe et fumé chacun à notre tour puis
on est allé jusqu'à l’éolienne et on est revenu à Choye
, mais en arrivant , l’effet du tabac s’est fait sentir et
plus malade l’un , plus malade l’autre on a vomi de ci
delà , pas très fiers de notre expérience !!
A cette époque , un jour « le Négus « qui était un
personnage pittoresque du village ,me donne une
jeune pie tout juste sortie du nid , je l’élève dans une
cage et l apprivoise , elle me connaissait et quand je
la lâchais le matin elle restait autour de la maison et
quand je l’appelais : ( margot ) elle revenait vers moi
et se perchait sur mon épaule . j’ai renouvelé cette
expérience plusieurs années de suite soit avec des pies
soit avec des corbeaux , j aimais bien ces oiseaux ,
quelques fois les pies allaient sur le cimetière et
décortiquaient les perles des couronnes mortuaires
ou venaient au château voler les couverts sur les tables
mises en extérieur quand il faisait beau , Après
quelques mois , en général elle finissait mangée par
un chat ou s’empoisonnait en déchiquetant un paquet
de mort au rat !!
Autre souvenir de pie , mais , cette foi vraiment pas à
mon honneur et j en ai honte aujourd’hui !!!
Un petite fille du village et de mon age : Christiane
Bonardi monte la rue devant notre maison , elle tient
dans ses mains un petite pie à peine volante , que
quelqu’un vient de lui donner ; je ne sais vraiment
pas ce qui m’a pris à ce moment , mais je lui ai couru
après pour lui prendre sa pie , je me suis sauvé avec et
derrière chez moi , sous un hangar , je lui ai serré le
cou et je l’ai étranglée puis je suis venu lui rapporter
, la petite fille est partie en pleurant et lorsqu’elle est
passée devant la boucherie Chevanne , un peu plus
haut , alors qu’on lui demandait pourquoi elle
pleurait , elle a répondu en sanglotant : c’est
l’houillet !! il a tué mon ouillé !!
J’étais vraiment un polisson !!
Un autre souvenir de cette époque ou je devais avoir
autour de dix ans :
avec mes copains habituels Hubert , Gérard , Yves et
peut être d’autres ,
J’ai eu l’idée de gagner des sous en organisant une
vente de pochettes surprises ,
on a donc fabriqué ces pochettes , en mettant à
l’intérieur , des bricoles et de vieux jouets ( soldats
de plomb ) que j’avais trouvé chez moi , puis on est
parti les vendre dans le village en choisissant les
maisons ou il y avait des enfants , on a réussi à en
vendre quelques unes , mais le lendemain , ma mère
a eu vent de cette affaire , et a été rembourser les
braves personnes qui n’avaient pas oser
dire non à notre proposition .
Autre prouesse de ces années d’enfant intrépide
je me souviens d’avoir traversé en entier , le pont de
la rivière , la colombine à Choye route de Gray , en
marchant sur la rambarde , au début je faisais un ou
deux mètres , puis petit à petit , je suis parvenu à le
traverser en entier , mon copain Hubert Petitjean y
est parvenu également , si on sautait d’un coté , c’était
la route à un mètre , mais de l’autre coté , c’était
la rivière trois mètres plus bas ,avec seulement vingt
centimètres d’eau , et on a fait cela à plusieurs repris
es !!! c était une prouesse d équilibriste.
Je revis cette péripétie 70 ans plus tard
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