souvent , au village , on jouait également à la 

Camargue ,


ce jeu se jouait avec des pierres et consistait à

 faire tomber un plot de bois sur lequel était

 placé la

pierre d’un des joueurs celui ci était à proximité 

et surveillait les autres joueurs , chaque joueur 

qui

avait lancé sa pierre pour essayer de faire tomber

 le plot et qui l’avait loupé , allait se placer vers

 sa


pierre , là , il attendait que le plot tombe pour

pouvoir se sauver avec sa pierre vers la ligne de

 lancement , quant au joueur qui était sur le plot ,

 si après avoir relevé le plot tombé , il parvenait

 à toucher un joueur qui se sauve , c’est celui-ci

 qui

venait alors sur le plot avec sa pierre .


Les parties de jeu de billes

étaient interminables que ce soit avec les frères

 Charbonnet ou avec rené Fournier et les Seguin , le 

plus souvent on jouait au carré dans ce carré , chacun

 mettait une mise de deux ou trois billes et ensuite on

 essayait de faire sortir les billes du carré en visant au

 pouce , la bille tenue entre le pouce et le majeur , de

 plus ou moins loin . toute bille sortie du carré par un

 joueur était gagnée pour lui et il avait le droit de

 rejouer ainsi que s il touchait la bille d’un autre

 joueur .



Autres souvenirs de cette époque :


Le train électrique


dont me fait cadeau Denise Darcel, née Denise Billecar

 , artiste de cinéma de Choye partie faire carrière en

 Amérique après la guerre de 1940 , et amie de ma 

mère ; lorsqu'elle venait quelques temps en France , 

elle apportait des cadeaux à tout le monde et c'est 

ainsi qu'elle demanda à ma mère le cadeau que je

 souhaitais : j ai alors demandé un train électrique ,

 jouet de rêve pour moi à ce moment , et elle m en a 

apporté un lors de sa venue au village , une autre fois

 qu'elle est venue en France avec un ami , roi du 

carton en Amérique , elle invita mes parents et moi à 

faire une croisière en bateau sur la Méditerranée et

 aller en corse avec eux , à mon grand regret , mes 

parents n'ont pas accepté cette offre qui pour moi 

aurait été une aventure extra ordinaire !!!


la belle Denise DARCEL


fille Billecar de Choye

                  



partie en Amérique après la guerre et devenue une 

 actrice connue de cinéma , actrice principale avec

 Robert Taylor dans le film convoi de femmes

c était une bonne amie de ma mère .


Les parties de patins à roulettes :



de temps en temps , j'allais au marché à Besançon avec mes parents sur la place devant le musée des beaux arts

et ma mère qui me gâtait beaucoup me donnait de

 l'argent et me laissait aller dans la rue des granges

 pour voir les magasins de jouets qui à l'époque étaient

 : le bazar universel et plus loin : le nain bleu , j'en

 revenais toujours avec un nouveau jouet et une fois 

ce fut avec une paire de patins à roulettes qui à cette 

époque étaient complètement en fer , je ne savais pas

 en faire mais je les chaussai immédiatement et je fis

mes premiers essais sur cette place , le soir même je

 parvenais à en faire , à peu près convenablement , 

revenu à Choye , il s'en suivit des parties interminables

 avec d'autres copains qui n'avaient pas tardé à en 

acheter également et ce en particulier sur la route de 

Gy avec Tino Seguin qui plus grand que moi se 

débrouillait très bien !


Une autre fois , je suis revenu du nain bleu avec un

 jouet vraiment pas ordinaire pour l'époque et il 

m'avait fasciné , c était une petite fusée qui mesurait

40 cm , on y introduisait une charge de combustible et

 en l’allumant avec une mèche , elle décollait comme 

une véritable fusée , élevée à 50 mètres une décharge

 d' explosif libérait un parachute et la fusée

 redescendait sans encombre , on pouvait alors faire 

un nouveau lancement en répétant

l'opération , mon copain Hubert Petitjean qui était 

avec moi lors de ces lancements avait été très

impressionné et il m'en parle encore au jour d’huis !



Les parties de planches à roulettes :



un jour mon père me rapporte du

marché de Besançon , un tube de fer de 60 cm de long ,

 avec à chaque extrémité un gros roulement à billes et 

un autre morceau de bois rond de la même longueur ,

 avec également un roulement à billes à chaque

extrémité mais un peu plus petits , ces deux pièces formaient des essieux et il suffisait de les fixer sur une

 planche d'un mètre de long et 25 cm de large , pour

 obtenir un engin sur lequel on pouvait s’asseoir et 

qu'on pouvait diriger avec ses pieds , le jeu consistait 

alors à descendre la moindre cote , en allant plus ou

moins vite suivant la pente , mes copains découvrant

ce nouveau jeu demandèrent à mon père de leur 

acheter également des roulements à billes pour

 pouvoir fabriquer , à leur tour ces fameuses planches

 à roulettes avec les quelles on a joué des journées

 entières , en particulier sur la cote de la route de 

Choye qui va à

Cugney mais également su la route en pente , devant 

chez moi ;



Les fusées :


avec mon copain Hubert Petitjean on essayait de 

fabriquer des fusées , je fabriquais de la poudre noire

 en mélangeant du soufre , du charbon de bois et du

 chlorate de soude ( désherbant ) , avec ce mélange on

 remplissait

un tube de métal et en le plaçant vertical on l’allumait

 avec une traînée de poudre , avec l'espoir qu' elle

 décolle , en réalité la fusée explosait à chaque fois

dans un bruit infernal projetant les morceaux de fer 

dans tous les sens !! jeu hyper dangereux duquel on a

 toujours réchappé mais qui aurait pu nous blesser ou

 nous tuer , c'était de l'inconscience !! en réalité on

 fabriquait et faisait exploser des bombes

artisanales !!! et on était jamais très loin au moment de

 l'explosion ;


Mes appareils de cinéma et les séances avec les copains :


mon père me gâtait , il m'avait acheté , à Besançon , 

 un appareil de projection de vues fixes avec lequel je

 passais des petits films fixes : zig et puce et d'autres ,

avec mes copains comme publique ,


puis un vrai appareil de cinéma qui pouvait passer des

 films animés de 8 mm en muet et noir et blanc en

 tournant une manivelle ; il louait les films à Besançon,

 un par semaine , et je le

passais chez moi avec mes copains en projetant l'image

 sur un drap : c'était des charlot , laurel et hardy ou

 aventures du professeur beau citron ?




La fête de Choye:


à cette époque , la fête au village , à la saint Désiré , fin

 juillet était un événement important pour moi car des

 manèges et forains investissaient la place du village , 

j'en garde

d impérissables souvenirs et en

particulier du manège d'autos tamponneuses ou je

 passais une bonne partie de la journée , lorsque je

 n'avais plus d'argent en poche , je revenais en 

chercher vers ma mère en lui

disant : « laisse couler » !! expression qui a beaucoup

 amusé mon père quand il l' a entendue !

J achetais également : pistolet à bouchons pétards ,

 pistolet à eau , et également bonbons à l'anis , et 

nougats que l on ne trouvait qu à cette occasion au

 village .

Très bon souvenir des autos

tamponneuses

                     
















Le 1


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