Souvenirs d’enfance
A cette époque , avec mes copains on jouait à la petite
guerre !!
armés de fusils ou de pistolets en bois qu on fabriquait
nous même , on se cachait et lorsque on apercevait un
ennemi on criait : PAN tu y es !!! , ainsi l’ennemi était
censé être neutralisé
Vers douze ou treize ans c’était la période des cow boys
et des indiens qu’on voyait dans les films que nous pas
sait le curé le samedi ou le dimanche soir ;
Avec mes copains René Fournier , Hubert Petijean et
nanou Seguin , on faisait des camps avec des tentes de
toile et on était en guerre contre les infeld , ( parisiens
délocalisés à Choye ) qui venaient nous les détruire ,
régulièrement , pour éviter ce
désagrément , j’ai eu l’idée un jour d’installer un
nouveau camp au dessus d’un toit chez l’oncle de
René Fournier qui s’appelait André et là , armés de
lances , arcs et flèches ,on attendait de pied ferme les
Infeld qui ne nous ont jamais trouvés .
Ensuite j’ai fait un camp de cow boy dans une pièce
de la maison de mes parents , avec Gérard et Hubert ,
on avait les chapeaux et pistolets , des noms de cow
boy, Dik , BIL , JIM , un trésor caché sous le plancher
; dans ce camp , j avais même fabriqué un urinoir avec
un entonnoir et un tuyau en caoutchouc qui traversait
le mur , au cas ou on serait assièges , pour qu on
puisse passer nos envies d uriner . Dans cette pièce il
arrivait que mon père entrepose des petits oignons ,
et le dimanche quand les gents sortaient de la messe ,
je m’amusais à leur tirer dessus avec une fronde en
prenant les oignons comme projectiles !!!
C’est à cette époque également que j’ai fabriqué
mes premiers bateaux .
le tout premier a été fait en compagnie
de Hubert avec la caisse d’un vieux sommier dans
lequel on avait enlevé les ressorts et bouché les
fissures avec du goudron, c’était une espèce de boite
rectangulaire qui mesurait deux
mètres de long et un mètre de large , les suivants ont
été fabriqués avec des bidons d’huile de deux litres ,
vides assemblés les uns au bout des autres entre des
lattes de bois et avec du fil de fer pour confectionner
deux flotteurs de trois mètres de long et entre lesquels
je
plaçais une plateforme pour monter dessus . ensuite ,
navigation à la rame sur la petite rivière de Choye :
la Colombine . sur la partie située au dessus du
vannage du moulin Jaquinet ;
à cette époque j 'allais au catéchisme vers l'abbé
Frossard , comme tous mes copains , mais en ce qui
me concerne je ne croyais aucun mot de tout ce qu'il
nous racontait , quand à la confession
qu' on devait subir régulièrement je n'avouais que
quelques banalités , en me gardant bien de ne pas en
venir à la réalité qui était souvent tout autre !!! et ce
malgré l'insistance du prêtre qui sournoisement me
demandait si je n'avais pas eu de mauvaises pensées ,
au fait c'est quoi des mauvaises pensées ? Cela se
terminait par une dose de : notre père et de : je vous
salue Marie !! que l'on disait ensuite avec beaucoup
de sérieux .
vers quinze ans mon père m’a acheté un ancien
réservoir d’avion qui avait la forme d’un cigare et
avec , en faisant une ouverture sur le dessus et en
mettant une quille , il m’a fait mon troisième bateau
qui était un sorte de périssoire .
on allait naviguer sur la Morthe à Saint loup et on se
baignait en même temps ; au cours d’une de ces
baignades , Roland Charbonnet qui sentait quelque
chose de bizarre au fond de l’eau se pencha et
remonta rien d autre qu’un obus qu’ il s’empressa de
rejeter à l eau avant que l on déguerpisse
mes copains Roland , Christian Charbonnet et Nanou
Seguin quand on sortait de l eau
l’intérêt pour les bateaux me reprendra à l'âge adulte
,j’en parlerai plus tard , avec trois autres bateaux :
Many , Tezuoh , Mahielca qui ont jalonné ma vie de
navigateur .
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