Le conseil de révision avec mon conscrit : René Fournier


à mon époque , à 18 ans , on devait passer le conseil de

 révision , cela consistait à se présenter , nus comme 

des vers et à la queue leu leu , devant un aréopage de

 personnalités : préfet , médecin militaire , maires des

 communes du canton , pour y être examiné et qu il 

soit décidé si on était normal et en particulier pour la

présence des testicules que le médecin prenait la peine

 de compter , si tout était normal on était déclaré , bon

 pour

le service ce qui sous entendait également bon pour les

 filles ! Cette épisode de vie ne m a pas réjoui , je l ai

trouvé plutôt humiliant , et pas réjouissant car il allait

 falloir faire 18 mois de service militaire ensuite !

Tout cela est maintenant terminé et je suis le premier à

en être content . Étant étudiant à cette époque j étais

 sursitaire et je pouvais faire ce service après mes 

études

c e que je fis et ce qui m épargna de faire la guerre 

d Algérie épisode douloureux et inutile de l époque ,






Les conscrits et la sirène à Choye


il était de coutume de fêter les conscrits et de le faire 

avec un repas , chez l un d eux , on décide de le faire 


René Fournier et de marquer le coup par un

 évènement qui sort de l ordinaire , après le repas du 

soir aux environs de minuit , on va mettre un 

important tas de paille dans le parc à jean Chevanne ,

 pas très loin du

château , et sur la hauteur de celui ci , on veut simuler

 un incendie au village , on met le feu au tas de paille ,

 les flammes importantes sont visibles de loin , on veut

 faire peur au directeur de cette maison d enfants

 patron des monitrices que l on connaît bien , après

 avoir allumé le feu deux ou trois des convives vont 

alors faire sonner la sirène , en brisant la glace qui 

protège le bouton de commande , et cela au milieu de

 la nuit ; puis on surveille et attend les effets , le

 directeur du château , entendant la sirène c est relevé 

en sursaut pour faire le tour de la propriété en vélo et

 voir si le feu n était pas chez lui , la farce avait 

parfaitement fonctionné , les pompiers volontaires du

 village s étaient relevés et arrivaient au local ou se

 trouvait la pompe à incendie , mon père qui était le

 capitaine des pompiers de choye et que j avais 

prévenu avant n a pas bougé , et ceux qui étaient 

présents se sont vite rendu compte que se

n était pas un feu grave et ils ont laissé la paille brûler ,


le curé , s était relevé également , tout ce monde a

 ensuite pensé , à juste titre , que c était une farce , 

mais le curé l a mal pris et le dimanche suivant a fait

 une leçon de morale dans son prêche et a même fait 

publier un article à ce sujet , dans la presse de gray !!!!


les exploits des jeunes de Choye à

mon époque


au moment « des mai « on transportait tout ce qu on

 trouvait sur la place du village





Les repas du soir : beefsteak frites ou omelettes chez 

Jean et Bernard Chevanne suivis d’ expéditions chez la

daidaine avec démonstrations de phosphorescence

 dans l’obscurité


on se retrouvait de temps en temps chez Bernard et

 Jean Chevanne , le soir à une douzaine de copains , 

pour manger un beefsteak frites dans une salle qu ils

 avaient

 dans la maison et qui leur était réservée ; un soir je 

leur fais la démonstration de la luminescence du

 phosphore en brûlant , dans une soucoupe , les deux 

faces d une boite d allumettes ou on frotte dans une

 soucoupe , le phosphore se condense sur les parois de

 la soucoupe et si ensuite on y passe les doigts , ceux ci

 deviennent

lumineux dans l obscurité , je leur fais la

 démonstration , puis une idée germe ,

si on allait chez la daidaine ( Madeleine Mugney , 

vieille fille encore chez ses parents à 40 ans ) lui faire 

cette démonstration et profiter de l obscurité pour la

 pelote ! aussi tôt dit aussi tôt fait , tout la bande se 

rend devant la maison des Mugney , et tambourine à la

 porte , le père Mugney , que l on surnommait Fanfait ,

 se lève , ouvre la fenêtre pour voir ce qui se passe, on

 

dit que l on vient se faire payer un coup à boire et qu 

on va leur faire un spectacle de prestidigitation , il 

vient nous ouvrir et tout le monde trinque dans la 

bonne humeur, sa fille et sa femme se sont levées et 

sont là ; la séance des doigts plein de phosphore arrive

 , et dans l obscurité Jean opère !

Il ne nous a pas dit quelle avait été la réaction de la

 Daidaine !!







neige en haute Saône




regard . laque


les repas du soir chez Morland à

Charcenne à la belle saison



les copains de l époque à Choye , une amitié qui a duré

 , on se retrouve encore régulièrement 50 ans après , 

pour ceux qui sont toujours vivants .






on se retrouvait également , de temps en temps au café

 de charcenne , chez Morland qui en même temps était


coiffeur , un jour on lui a demandé si le soir , on 

pourrait venir manger un beefsteak frites , il nous a dit

 que c était possible , il avait une petite salle à l étage 

qui pourrait convenir , on décide d une date , mais 

souvent pour ces repas beaucoup boivent trop et pour

 assurer un retour sécurisé à Choye , il est décidé d

 amener tout le monde avec un tracteur et une 

remorque agricole de chez

Marmier conduit par Serge , de cette manière le retour

 à Choye se passerait bien , on a souvent renouvelé ces

 repas chez Morland , lui c est pris au jeux

et a ouvert un restaurent qui a très bien marché

 pendant des années et ou venaient également les 

routiers , c était

un couple très commerçant que la clientèle aimait bien

 et qui a réussi .



Anecdotes



Démêlés avec le père Cluny

C était un vieux garçon qui habitait la maison voisine

 de la notre qui n aimait pas beaucoup les enfants ,on 

jouait souvent à la cachette autour et il nous arrivait 

de nous cacher dans l entée de sa cave , quand il nous 

y voyait , il ouvrait sa fenêtre qui était juste au dessus

et nous vidait son pot de pisse dessus , chose que l on

bert , on a tendu une ficelle en travers de sa porte et

 étalé de la bouse de vache sur son perron pour essayer

 de le faire tomber !!!



Le bœuf qui avait la tête dure :


Edouar chevanne tuait les bœufs avec un pistolet de

9 mm pour ensuite débiter la viande , il leur mettait le

 canon sur la tête , à bout portant et tirait , le bœuf s

 écroulait mort , mais une fois , cela ne s est pas passé 

ainsi il a tiré , le bœuf s est mis à genou et s est relevé

 aussitôt ,

puis s est mis à courir dans l abattoir et à pris une

 porte qui donnait sur une cour intérieure de la maison

 , Édouard

a fermé la porte et a eu l idée de venir chercher mon 

père pour qu il vienne avec son fusil de chasse , chargé 

d une cartouche à grosse balle pour sanglier , ensemble

 ils sont revenus à la boucherie , ils sont montés à

 l étage , ont

ouvert une fenêtre qui donnait dans la cour et mon 

père a pu viser le bœuf entre les deux yeux , tirer , le

 bœuf s est

écroulé pour de bon cette fois , il était bien mort !



Les personnages pittoresques du village et leur surnom :


LE NÉGUS :


de son vrai nom Charles Hèpère , casquette sur la tête 

, fusil sur l’épaule , et ses parties de chasse ( un coup 

de 4 et il ne bouge pas de place ! ) son expression 

favorite : prout , prout , tio , tio !!! toujours la cigarette

 à la bouche , il les roulait ; célibataire , il vit un

 moment avec la fille Venant qui était paralysée d'un 

 bras et il travaille comme chauffeur ( il met le 

charbon dans la locomotive ) à la C.F.T.A de gray ;

 plusieurs fois , il m'a donné une pie ou

un corbeau volant pour que je les élève ;


FAYOLE


un ancien légionnaire à la retraite , le béret sur la tête ,

 sa pipe dans la bouche mais à l’envers , quand il a bu

 un

coup de trop et qu il monte la rue devant chez moi 

pour aller en commissions , il chante : pan pan l’arbit ,

 les chacals sont par ici !!


FOUETTE DIEU , les grandes oreilles et son accident 

de moto devant le café Arnoult


son vrai nom était Fernand Hautefage , il était chauve 

, un jour il descend la route devant chez moi avec sa

 moto , il ne s’arrête pas au croisement vers le café 

Arnoult , une voiture arrive au même moment , il la

 percute violemment et se retrouve au sol , sans

 connaissance ; des personnes qui étaient au café , 

sortent et viennent le secourir , ils le portent et le mette

nt sur une table au café , j'étais présent à l'époque le 

casque n'était pas obligatoire et il n'en portait

pas !! j ai vu sa tête enfler à vue d œil , c était un 

costaud et il s en est sorti sans hospitalisation , il s'est

 marié avec la grosse Alice , Alice Billecart ,

ancienne serveuse de barre à Paris et peut être 

prostituée ? Qui est revenue à la campagne dans son

 village natal , à

une certaine époque, quand je passais devant sa

maison à bicyclette et qu'elle était sur le pas de la porte elle

 me faisait des clins d' œil , sans que je ne sache ce que

cela voulait bien signifier , j'avais 14 ans !!!



RIQUETTE :


de son vraie nom : René Seguin , quand il renversait

 de la goûte il mettait les mains dedans et se frottait

 ensuite

les cheveux , je n’ai jamais très bien compris pourquoi

 ?

Il se saoulait régulièrement , au repas des pompiers le 

14 juillet , je ne l'ai jamais vu travailler et je ne sais

 pas s'il avait un métier , il avait une famille

 nombreuse et sa

femme est devenue très vieille elle décéda à plus de 

90 ans




PIQUE BOYAUX :


son vrai nom était Guérin , il portait toujours des

 lunettes de soleil et était un ancien maître d'arme 

( escrimeur ) de l'armée : d’où le surnom de : pique

 boyaux


Le père Clerc dit : LA GOUPILLE


il est arrivé à Choye , avec une famille nombreuse de

 5 ou 6 enfants , il avait fait la guerre et était sourd 

comme un pot , au café Arnoult , il faisait le pari de

 sauter sur la table à pieds joints depuis le sol , pour se


faire payer un coup à boire gratuitement , et il y

parvenait très bien !!!

j'ai été à l'école primaire avec 3 ou 4 de ses enfants ; le

 petit clerc , le gros clerc et leur sœur la carotte


Laboucot dit : RADAR


à cause des parties de jeu de quilles , lorsqu'il lançait

 la boule sur la planche , ensuite , il bougeait le pied 

droit comme s'il voulait téléguider la boule pour qu 

elle reste sur la planche , il le bougeait à droite ou à

 gauche , avec

l idée que cela allait influer sur la direction de la boule

 pour qu'elle reste sur la planche et arrive au bon 

endroit sur les quilles pour les faire tomber ; d ou ce

 surnom de radar , on dirait plus maintenant :

 télécommande !


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